travaux d'électricité

Vous venez de faire l’acquisition d’un bien, mais vous ne disposez pas de fonds nécessaires pour entreprendre vos projets d’installation ou de rénovation électrique ? Sachez qu’il existe une forme de crédit à la consommation spécialement dédiée à cet effet, à laquelle vous pouvez prétendre dans le respect de certaines conditions. Il s’agit du prêt personnel travaux, une source de financement bancaire entre 200 et 75 000 €, selon l’ampleur des travaux envisagés. Voici quelques précisions…

Prêt travaux : le principe

Comme il a été évoqué plus haut, ce type de prêt se présente sous forme de crédits à la consommation classique. Dans le cas le plus courant, il est assorti d’un taux fixe et vous engage à un remboursement qui s’effectue via des échéances constantes souvent mensuelles.

Son objectif ? Aider les emprunteurs à financer des projets de différentes natures liés à l’aménagement ou à la modernisation de leur logement, en vue de répondre à des besoins de première nécessité ou de confort. Les fonds sont octroyés pour leur servir comme bon leur semble à condition que cela concerne la réalisation de travaux. Les travaux d’électricité nécessitant, d’une manière générale, l’intervention des professionnels, le prêt permettra de couvrir leurs prestations en plus des matériels requis. Qu’il s’agisse d’une résidence principale, secondaire ou encore d’un investissement locatif, le recours au prêt est possible. Il convient également de noter qu’il s’adresse aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires désireux de concrétiser leur projet d’installation et de rénovation électrique.

Obtention du prêt : condition et procédure

Conditions d’éligibilité

Pour contracter un prêt travaux, votre stabilité financière est à prendre en compte. Bien que disposer d’un CDI soit de mise, il vous sera quand même possible d’obtenir une approbation en ayant un CDD. En effet, certains CDD sont vus comme des CDI, spécialement dans le cas des fonctionnaires d’État. Mais si vous ne vous reconnaissez pas parmi ces cas, afficher une situation stable tout en ayant enchaîné depuis au moins 3 ans des CDD ou des missions d’intérim est également favorable à l’obtention du prêt.

Procédures à suivre

La sollicitation d’un prêt travaux passe par le dépôt d’un dossier complet auprès de l’établissement bancaire, ce dossier doit inclure :

  • Des Justificatifs d’identité et de domicile récents ;
  • Un Relevé d’identité bancaire ;
  • Les trois derniers relevés de compte ;
  • Le dernier avis d’imposition ;
  • Les justificatifs de revenus ;
  • Les justificatifs de crédits en cours ;
  • L’attestation de valeur du bien immobilier ;
  • Les derniers relevés de caisse de retraite pour les prétendants retraités.

Suite à une réponse positive à la demande, le montant désiré sera directement versé sur le compte de l’emprunteur sous réserve de ces justificatifs :

  • Des devis de moins de 6 mois,
  • Des factures détaillées des prestations émises au nom du bénéficiaire du prêt (moins de 3 mois).

Ces justificatifs de dépense seront réclamés par l’organisme prêteur afin de vérifier que l’utilisation des fonds est bien conforme à la demande de crédit.

L’éco-prêt à taux zéro : une aide venant de l’Etat

Si votre installation électrique s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’un bouquet de travaux composé d’au moins deux travaux d’économie d’énergie, alors, vous pouvez peut-être bénéficier d’un prêt à taux zéro. Ce prêt sans intérêts peut être sollicité auprès des banques conventionnées. Comme son nom l’indique, il vous est accordé tel un prêt classique, mais assorti d’un taux de 0 % vu que les frais d’intérêts sont facturés à l’État. À part l’amélioration de la performance énergétique, vos travaux doivent également répondre à d’autres critères afin d’être éligible et de bénéficier de cette solution de financement. En effet :

  • le crédit est réservé exclusivement à la résidence principale de l’emprunteur.
  • Les entreprises engagées pour la réalisation doivent disposer du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Quant au niveau de ressources de l’emprunteur, il n’y a pas de restriction, le montant se voit cependant limité à 20 000 € pour deux travaux contre 30 000 € pour trois et remboursable dans un délai maximal de 15 ans.