Pour améliorer l’isolation ou l’esthétique de la façade, il n’y a pas mieux que le bardage. Par ailleurs, il sert de protection à la devanture. Il peut se présenter sous forme de planche ou de dalle. Avant de commencer les travaux, voici 3 points à considérer.
Les réglementations en vigueur
La pose de bardage fait partie des travaux qui requièrent une demande d’autorisation auprès de la mairie. Cela peut concerner/être une simple déclaration des travaux ou une demande de permis. Si votre bâtiment se situe dans un terrain clos, les autorités sont/seront moins strictes (par rapport aux démarches à suivre ). Par contre, s’il s’agit de maison mitoyenne, vous aurez besoin non seulement de demander une autorisation mais également d’aviser le voisinage. Quoi qu’il en soit, l’avis d’un architecte des Bâtiments de France est indispensable.
Avoir l’accord de la municipalité est aussi obligatoire dans le cas où vous envisagez d’installer un échafaudage sur la voie publique. Par contre, si celui-ci va plutôt déborder/empiéter sur le terrain du voisinage, c’est à lui que vous devez demander une autorisation.
Pour les bâtiments qui sont implantés en zone protégée, la demande d’autorisation est indispensable. Elle doit être adressée à l’architecte des Bâtiments de France. Cette procédure est plus longue qu’une simple demande de permis.
À partir de la date de dépôt de votre dossier, comptez environ 1 mois. Si aucune réponse ne vous parvient d’ici là, considérez que votre requête a été accordée.
Les garanties pour la pose de bardage
Dans le cas où vous confiez la pose de bardage à un professionnel, assurez-vous qu’il dispose de la garantie décennale. De cette façon, vous pouvez lui réclamer des travaux de réparation au niveau de votre façade durant 10 ans. Bien sûr, les problèmes doivent être liés à la solidité de la structure. Certaines compagnies d’assurance proposent une garantie décennale spéciale qui permet de couvrir la défectuosité des bardages.
La garantie sur les produits est aussi à vérifier dans le cadre de la pose de bardage. C’est une couverture, proposée par les fabricants, qui permet de garantir la finition et le produit lui-même.
Les différents types de matériaux disponibles
Avant de procéder à la pose de bardage, le matériau est un autre point/élément à considérer. Vous avez l’embarras du choix en fonction de votre budget et de vos besoins.
Le bois
Le bardage en bois par exemple, apporte du charme et de la chaleur à votre façade. Qu’il se présente sous forme de tuile en bois ou de planche, il procure une bonne isolation thermique. Par ailleurs/De plus, il fait office de protection contre les intempéries.
Le bardage en bois propose plusieurs types de finitions : vernies, teintées, laquées, autoclaves, etc. Plusieurs essences de bois peuvent être utilisées pour sa fabrication : bois exotique, bois massif, bois composite, contrecollé ou autres. De préférence, choisissez un bois de classe III.
Le métal
Le bardage en métal est le plus solide parmi les nombreux modèles disponibles. Néanmoins, il ne supporte pas la corrosion. Sa pose est également assez complexe. Pourtant, ses avantages sont non-négligeables. Il procure une bonne performance thermique. Il ne requiert aucun entretien particulier du fait qu’il résiste aux UV, à l’humidité et aux variations climatiques.
Le PVC
Le plus grand atout du bardage en PVC réside dans le fait qu’il peut imiter très bien la pierre ou le bois. Par ailleurs, il peut créer un effet granuleux ou un effet lisse sur votre façade. Selon l’épaisseur du support, le bardage en PVC peut être fixé par emboîtement, par vissage, par agrafage ou par clipsage.
Le bardage peut être conçu avec d’autres matériaux tels que l’ardoise, la pierre naturelle ou la brique. À vous de faire votre choix en fonction de vos attentes. Une fois que vous avez déterminé le bardage adapté à votre bâtiment, passez à la pose. Elle peut être réalisée par un professionnel ou par vous-même si vous êtes un bon bricoleur.
Pour obtenir un meilleur résultat, confiez les travaux à une entreprise spécialisée telle que Le Golf Couverture.
