L’éclairage de sol extérieur a deux fonctions : il est dédié à illuminer votre jardin, vos allées, etc., et il peut avoir un effet décoratif. D’accord, mais sachez qu’on n’installe pas un éclairage à son gré. Cette opération est soumise à certaines normes.

Quels types de luminaires pouvez-vous installer à l’extérieur ?

Outre le fait de fournir l’éclairage extérieur, les luminaires doivent répondre à deux autres critères bien distincts. D’un côté, ils doivent être fonctionnels pour faciliter la circulation et les accès. De l’autre côté, ils peuvent constituer un élément décoratif dans votre jardin et vous aider à mieux sécuriser votre habitation.

Le choix des lampes à installer varie en fonction de la zone à éclairer. Pour une terrasse, vous pouvez, par exemple, opter pour un éclairage fixe et tamisé. Par contre, les lampes installées devant l’entrée de votre maison devraient être directes et puissantes. Pour votre jardin, utilisez des lampes décoratives équipées de spots puissants.

Les réglementations en termes d’éclairage extérieur

Sur ce point, vous devez vous conformer à la NF C 15-100. Cette réglementation impose la mise en place d’un système d’éclairage pour l’entrée principale et pour chaque porte de service. Il faut aussi tenir compte de l’accessibilité des personnes handicapées. En réalité, les cheminements doivent bénéficier d’un éclairage de 20 lux ou plus. La mesure doit dans ce cas être réalisée au sol.

Autre point important : le luminaire doit être étanche. Les normes en vigueur imposent un niveau d’indice de protection 44 (IP 44) pour l’éclairage extérieur. Le premier chiffre (4) indique la protection de l’installation contre les corps solides. Quant au second (4), il détermine la capacité du luminaire à résister aux corps liquides. Il est donc préférable de choisir des chiffres élevés pour plus de protection. Le minimum d’IP recommandé pour une installation encastrée au sol est de 65.

Quid des normes concernant le câblage ?

Si vous choisissez la pose enterrée, alors, vous devez choisir des câbles dotés d’une phase, d’un neutre et d’une terre. Le câble à trois conducteurs est généralement de type U-1000 R2OV ou U-1000 R2V. Par ailleurs, il doit être protégé par un tube de protection de type TPC.

Pour les câbles encastrés dans du béton, des fils rigides de type H07VU sous gaine ICTL 3421 suffiront.

Concernant la section des câbles, cela dépend de leurs longueurs totales, du nombre et de la puissance des luminaires à mettre en place. Pour éviter de faire le mauvais choix, il est préférable de demander conseil à un électricien.

La loi vous oblige-t-elle à faire appel à un spécialiste pour la pose d’un éclairage de sol extérieur ?

Même si ce n’est pas obligatoire, l’intervention d’un spécialiste en électricité est souvent requise. D’abord, il ne suffit pas de choisir la section des câbles, mais vous devez aussi veiller à ce que l’installation ne défigure pas votre espace extérieur.

Bien entendu, si vous choisissez des lampes à très basse tension de sécurité, vous pouvez réaliser la pose de votre éclairage vous-même. Mais, là encore, vous devez acheter un transformateur doté d’une puissance adaptée et résistant aux intempéries.

Pour que le résultat final puisse répondre à vos besoins spécifiques, faites appel à un professionnel. Il vous permettra d’éviter de faire des dépenses inutiles. En effet, il existe des lampes qui coûtent cher, mais qui sont vraiment durables. Pourtant, il est aussi possible que des rubans LED ou des lampes solaires suffisent à embellir votre jardin, sans vous ruiner.

Pour finir, sachez que seul un professionnel saura parfaitement installer votre éclairage selon les normes en vigueur.