Les escaliers intérieurs, à la différence des escaliers extérieurs, sont des véritables éléments de décoration de la maison. Leur installation et leur fabrication se doivent, ainsi, de respecter des normes en vigueur pour des raisons pratiques et sécuritaires. Découvrez en quelques lignes les démarches de fabrication d’un escalier et les conditions de pose de cette structure.

Les différents types d’escaliers et leurs avantages respectifs

Cette structure peut prendre plusieurs formes et plusieurs types d’aménagement selon l’espace disponible dans la maison. Sans perdre sa fonction initiale, les constructeurs concentrent plus d’efforts de travail sur l’aspect esthétique. Il ne faut pas oublier de prendre en compte les mesures de confort et de sécurité. Un escalier hélicoïdal, par exemple, n’est pas pratique pour les personnes sensibles au vertige, aux personnes âgées et aux enfants de moins de trois ans. Néanmoins, ce modèle ne nécessite pas beaucoup d’espace et convient parfaitement aux styles architecturaux modernes. Les modèles droits sont souvent adossés contre un mur. Ils sont faciles à fabriquer et ne requièrent pas de mesures précises, mis à part la hauteur des marches et la largeur des girons. Enfin, pour les escaliers tournants, ils sont destinés pour les immeubles de plusieurs étages, et nécessitent un espace assez large pour la cage.

Ce qu’il ne faut pas oublier

L’aspect esthétique de cet ouvrage et très important. L’installation d’une rampe est également impérative. Cela facilite la montée des personnes fragiles et les éventuelles chutes accidentelles des jeunes enfants. Pour les matériaux en céramique ou en bois vitrifié, la pose d’un revêtement antidérapant sur les girons est indispensable, voire indispensable. Enfin, n’oubliez pas la contribution à l’autonomie des personnes à mobilité réduite en installant un monte-escalier électrique aux bords de la structure. La société AF2R BOURGOGNE en est le spécialiste.

Les étapes de fabrication d’un escalier intérieur

La construction d’un escalier est une affaire gratifiante. Il ne suffit pas d’assembler les marches sur une poutre oblique inclinée et passer les coups de marteau pour renforcer la résistance de l’ouvrage. Pour des raisons pratiques et sécuritaires, des calculs stricts entrent en jeu pour que votre escalier soit facilement franchissable.

Les deux facteurs déterminants du travail

Fabriquer un escalier renvoie à considérer deux aspects essentiels : la pente de l’escalier et les marches. L’inclinaison de la pente est soumise à des réglementations en vigueur, précisément vers un angle ne dépassant pas les 40 %. Une fois la hauteur et la longueur définies, elle doit se diviser en plusieurs marches. La hauteur préconisée entre deux marches est de 15 à 20 cm. Cela dans le but de faciliter la montée et d’éviter des accidents. Ensuite, les marches doivent également être larges et résistantes. Avec 30 à 40 cm de giron, il est plus facile d’enjamber les marches de l’escalier. Pour les modèles d’escalier hélicoïdal, les marches doivent se superposer, et ce, sans contremarches (pour faciliter la pose des pieds). Enfin, préférez les cages d’escalier qui ne nécessitent pas des poutres de soutènement, afin de simplifier les travaux de pose.

L’importance d’une finition impeccable

Les touches de finition garantissent l’esthétique de l’ouvrage. Il s’agit ici d’un escalier intérieur, ce qui explique que l’aspect esthétique ne doit pas être pris à la légère. Dans la plupart de cas, les escaliers intérieurs sont fabriqués en bois. Ce matériau reflète un style naturel, surtout lorsqu’il est ciré ou vitrifié (c’est-à-dire vernissé). Mais avant l’application de ces revêtements, le ponçage de la surface est nécessaire pour bien accrocher les enduits. La pose d’un revêtement antidérapant serait également conseillée, non seulement, pour des mesures de sécurité, mais aussi pour embellir la structure sous tous les angles.