Quel que soit votre projet, construction ou rénovation, l’installation de la charpente doit être faite avec beaucoup d’attention. En effet, la charpente garantit la stabilité de votre bâtiment. Actuellement, il existe 3 types de charpentes, à savoir la charpente à toit plat, la charpente à fermette et la charpente traditionnelle et chacune d’elles a sa particularité, d’où la nécessité d’une technique de pose particulière. Votre choix dépend donc de votre budget ainsi que de vos besoins. Aussi, la construction d’une charpente doit respecter les normes en vigueur.
Les avantages d’une charpente traditionnelle
- Gain d’espace en aménageant les combles
- Très esthétique, car les poutres sont visibles et cela rend votre maison beaucoup plus attrayante
- Résistante aux intempéries
Quelles sont les normes à respecter pour la charpente traditionnelle ?
Ces normes sont rassemblées dans les documents techniques unifiés ou les DTU.
- DTU 31.1 : construction des escaliers en bois et de la charpente
- DTU 31.2 : construction des bâtiments et des résidences à ossature en bois.
- DTU règles CB 71 : conception d’une charpente en bois et les règles de calcul
- DTU BF 88 : normes relatives au bois et au feu
Qu’en est-il de ses caractéristiques ?
La charpente traditionnelle est formée par des bois de très grande taille. Ces bois sont assemblés entre eux sans la présence de connecteurs. Cette charpente est dimensionnée en fonction de la couverture à acquérir et ce sont les murs porteurs de votre maison qui vont la soutenir. La couverture est étalée sur un dispositif de lattes et celles-ci sont installées sur des chevrons. Parallèlement, ces derniers sont attachés à la pente de votre toiture et sont perpendiculaires aux pannes.
Quels sont les éléments constitutifs d’une charpente traditionnelle ?
Une charpente traditionnelle est constituée de 5 éléments principaux, à savoir les fermes, les pannes, l’aisselier, le chevron et l’échantignolle.
Le réseau de bases de la charpente traditionnelle est composé de poinçons, d’entrait et d’arbalétriers. Par contre, les diagonales, les contrefiches, les potelets et les jambes de force constituent son réseau secondaire. Les voliges, par contre, sont conçues pour la formation du plancher. Aussi, le sommet de votre charpente est composé du faîtage terminant votre construction. En réalité, cet élément relie les deux côtés de votre toit.
Pour une ossature bien solide, utilisez des connecteurs afin de fixer les éléments qui constituent la charpente. Ces connecteurs peuvent être des plaques poinçonnées, du sabot, de l’étrier, des équerres et des jambes de liaison. Dans l’ensemble des fixations, utilisez des dispositifs de suspension torsadés ou droits, des pieds de chevrons ou de fermette. En effet, chacune de ces liaisons joue un rôle important au niveau de votre construction. Également, leur installation doit être conforme aux réglementations en vigueur, notamment la loi EN-14545.
Qu’en est-il de sa mise en place ?
La mise en place d’une charpente traditionnelle se fait en 8 étapes :
- Étape n° 1 : la pose de l’entrait
- Étape n° 2 : la mise en place des madriers
- Étape n° 3 : l’installation des poinçons et des contrefiches
- Étape n° 4 : la mise en place des arbalétriers
- Étape n° 5 : l’installation de la panne faîtière
- Étape n° 6 : la mise en place des pannes intermédiaires
- Étape n° 7 : la pose des chevrons
- Étape n° 8 : la mise en place des ouvertures
À qui faire appel ?
La mise en place d’une charpente traditionnelle requiert du professionnalisme, de la technique, et surtout du savoir-faire. Confiez donc tous vos travaux d’installation de charpente à un professionnel. Spécialisée dans la fabrication et la pose de charpente, l’entreprise RPTC est à votre disposition pour effectuer ces travaux. Aussi, bénéficiez d’un devis gratuit avec un charpentier très expérimenté et qualifié. Ses principales zones d’interventions sont Le François, la Martinique et Fort-de-France.